Le roi d’Espagne Charles IV, détrôné par Napoléon 1er et emprisonné à Marseille, se rendait tous les jours dans une maison de campagne à Mazargues. Et pendant plusieurs mois, il venait boire l’eau de Camoins Les Bains pour vaincre sa vieille ennemie : la goutte.
La mine de soufre a donné à ce quartier son nom : « La Soufrière ». Les filons y sont assez nombreux mais coupés et mêlés à du calcaire cristallisé. Elle a été complètement fouillée et exploitée en galeries. L’eau sulfureuse se trouve à 50 mètres de profondeur.
1811 : La source retient l’attention des administrateurs du département. A cette époque, le gouvernement nomma une Commission spéciale qui étudia la composition et en affirma l’efficacité. Le célèbre docteur Durand-Fardel la définit en « Source d’eau Sulfureuse Calcique ».
Elle est recommandée dans le « Bulletin de l’Académie de Médecine de Paris » ; dans le « Dictionnaire encyclopédique des Sciences médicales » et dans le « formulaire Pratique de Médecine ».
1839 : L’action curative de l’eau des Camoins est examinée.
1862 : Le 17 novembre, précisément, un décret impérial déclare d’utilité publique l’Etablissement
Thermal de Camoins Les Bains.
En effet, l’eau de Camoins Les Bains est reconnue depuis le XVIIe siècle pour ces vertus curatives
et régénératrices de nombreuses affections (rhumatologiques et ORL).
Les eaux sulfurées, sulfatées calciques froides provenant du massif du Ruissatel, traversent les calcaires en plaquette du stampien et se chargent en sulfate de calcium, en sulfure et en barégine, complexe organo-minéral indispensable à l’action curative. La stabilité de tous ces éléments garantit l’efficacité de cette eau dans le temps !